La pêche

Dans les années soixante, de nouvelles espèces ont rejoint l’abondante population de poissons du Célé, surtout des carnassiers comme le brochet, la perche, la truite… La qualité écologique de la rivière s’est dégradée progressivement à partir des années 70.

Elle a eu des conséquences néfastes sur le poisson, qui, s’il n’a pas disparu, est devenu moins abondant. Au début des années 2000, on constatait de façon impuissante l’état de dégradation du Célé de moins en moins entretenu et victime des activités humaines plus violentes que la pêche d’autrefois.

Aujourd’hui, l’ancien pêcheur éprouve toujours du plaisir à parcourir les rives, à redécouvrir les lieux de ses premières prises, et seuls les plus accros continuent à pratiquer leur passion. On trouve encore quelques gros gardons de fond que l’on pêche au blé cuit avec une goutte de pastis, de belles carpes appâtées prises à la fève et à la pomme de terre, des barbeaux pêchés au fromage à la calée et de belles fritures de goujons. Chaque année l’empoissonnement est fait sur la rivière de Figeac à Conduché par deux sociétés de pêche. L’apport en carnassiers est peut-être trop important et ne maintient pas l’équilibre de ce milieu aquatique menacé également par les cormorans et les hérons cendrés. La pollution agricole, domestique et industrielle, bien que diminuant, est encore trop élevée. Les canoës sont de plus en plus nombreux, naviguent sur des tranches horaires plus larges. Tout cet ensemble met à mal cette rivière dont le débit est souvent très bas en été. Pour toutes ces raisons les pêcheurs sont moins nombreux à parcourir les rives.