Les chemins et randonnées

Une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et de multiples circuits

Après la ville de Figeac, en provenance de Faycelles par le GR 51, une variante par le GR 651 s’ouvre à partir de Béduer. Ce second itinéraire entraîne les marcheurs de Saint-Jacques à suivre la jolie rivière du Célé. Il vous fera découvrir des sites remarquables, vous conduira en bordure de falaises pour découvrir des points de vue inattendus : des sensations de petite montagne !
Chaque village propose des circuits formant des boucles balisées, pour découvrir plus en profondeur la vallée avec ses versants et son Causse. Un randonneur de Faycelles témoigne…

La vallée du Célé, petit bijou de la nature sauvage, a été créée, à n’en pas douter, pour le plaisir du randonneur.

De chacun de ses villages posés dans la plaine ou accrochés à la falaise, Espagnac, Brengues, Marcilhac-sur-Célé, Saint-Sulpice, Sauliac… pour ne citer qu’eux, partent des sentiers balisés qui longent la rivière où s’élancent vers les sommets.
Oh ! bien sûr, la montée est souvent rude dans les chemins caillouteux, mais, parvenu au bout, la récompense est toujours là, dans un décor de Causse où poussent chênes verts, cornouillers, genévriers… Auprès d’une caselle ou d’un dolmen, l’on s’assied quelques minutes, histoire de récupérer, de se désaltérer… et l’on dit son ravissement d’être plongé dans une nature à l’état brut, où la main de l’homme, du berger plus particulièrement, a gravé, au fil des siècles, son empreinte de bâtisseur…

Derrière ces murets de pierres sèches qui ont résisté aux outrages des ans, un perdreau dérangé par les pas des randonneurs s’envole, parfois même, un chevreuil détale… On avance en savourant le silence et la senteur des buis qui bordent le sentier en une haie d’honneur. A chaque pas, il y a motif à s’émerveiller : ici un cloup, là une igue et là encore, une ruine dont subsiste quelques créneaux et meurtrières ; c’est un « château des anglais ».

Tout d’un coup, au détour d’un virage, alors qu’avec précaution l’on descend sur le chemin des chèvres, où les cailloux roulent sous les chaussures, un sublime point de vue s’offre aux regards. Durant quelques instants, l’on ne dit rien, de crainte de rompre la magie. Puis, une main en guise de visière au dessus des yeux, pour se protéger des rayons du soleil qui s’écrasent sur les falaises abruptes de calcaire blanc ou ocre, on découvre, au loin, un moulin posé sur la rivière aux reflets d’argent… Et là, en face, accrochées à la falaise, voyez-vous ces maisons troglodytes ?  Et ce troupeau de brebis qui paissent dans la prairie, et le toit pointu de la petite église et celui, plus imposant d’un château… Même les meilleures choses ont une fin… La balade s’achève à regret. Pourtant, avant de repartir vers l’ailleurs, on prend encore le temps de visiter les trésors que recèlent  les villages  de cette quelque peu secrète et si attachante vallée du Célé.