Camboulit

Camboulit viendrait du latin “campus bellitus” signifiant terre bien ensoleillée ou “Cambolito” qui se rapprocherait de “Campoleto” signifiant : campagne agréable.

C’est autour du puits que se construisit le château, l’église castrale, les 2 tours, le fort, les barris. L’église romane de Saint Martin fut édifiée en dehors du castrum, dans la vallée du Célé, subsiste une belle abside au milieu du cimetière de la paroisse. Ces restes sont classés parmi les monuments historiques.

Le Drauzou, et surtout le Célé, avec sa large vallée après Ceint D’eau, ont toujours joué un rôle de premier plan dans la vie économique et sociale de Camboulit. Le viaduc, à l’imposante architecture, est terminé en 1861 pour la ligne ferroviaire Capdenac-Brive.

Dix-huit sources ou fontaines à Nazarieu, au Rial, Combe de Merquès, Font Aubard, La Gache, Bournat… et surtout la Font Grande laissent supposer que Camboulit se trouve sur une nappe d’eau souterraine et que son sous-sol possède de nombreuses galeries avec des réservoirs d’eau.

Les moulins du Drauzou et de Redondet préparaient les farines pour le pain et aussi pour l’alimentation du bétail. Les toisons de laine et la filasse de chanvre étaient les deux produits traités et filés à Camboulit même. A la fin du moyen-âge, deux moulins à vent existaient à La Gache et à Meulhac. La chaussée du moulin de Redondet est démolie en 1937 par les communes de Camboulit et Béduer.

Camboulit, comme d’autres communes, a été très prospère en son temps. Entre deux portes, les maisons imposantes formaient le castrum. Elles sont aujourd’hui très bien restaurées et forment un bourg résidentiel, leurs vestiges médiévaux sont très bien mis en valeur.

Aujourd’hui, la population est de nouveau en croissance, bénéficiant du bassin d’emploi de Figeac. Avec 250 habitants, Camboulit est la commune de la vallée du Célé la plus peuplée côté rive droite. Des commerces ont vu le jour en périphérie du village.

Référents communaux : Jean-Claude Voynet, Simone Jaulhac