Un partenariat avec le monde agricole pour l‘amélioration de la qualité de l’eau : le PAT Rance-Veyre-Célé
Extrait du site du Syndicat Mixte de la Rance et du Célé
Un partenariat avec le monde agricole
pour l’amélioration de la qualité de l’eau :
le PAT Rance-Veyre-Célé
L’objectif du nouveau programme agricole, le Plan d’Actions Territorial sur la Rance, le Veyre et le Célé est de réduire les pollutions diffuses d’origine agricole. Validé par l’agence de l’eau Adour-Garonne, le 30 novembre 2016, il permettra, à terme, de pérenniser les sites de baignade, de protéger les captages d’eau potable et d’atteindre le bon état écologique.
La Rance, le Veyre et le Célé ont été sélectionnés car leur état n’est justement pas suffisant ou qu’ils correspondent à des ressources prioritaires pour l’alimentation en eau potable. C’est d’ailleurs dans cet objectif-là que l’agence de l’eau a créé ces programmes : concentrer les moyens techniques, financiers et humains sur des zones à enjeux importants vis-à-vis de l’amélioration de la qualité de l’eau.
Le Syndicat souhaite que le PAT soit un axe fort de son action auprès du monde agricole et qu’il soit animé en cohérence et en complémentarité avec l’ensemble de ses programmes, dans une approche globale, concertée et garante d’une utilisation efficiente des aides publiques à l’échelle du bassin de la Rance et du Célé.
L’agence de l’eau a donc attribué 1 200 000 euros d’aides pour la période 2017-2018. Pour les trois années suivantes, l’aide prévisionnelle est de 1 420 000 €, le cumul des deux représentants 60% du coût du programme (6,3 M. d’euros).
Parmi les actions les plus significatives du futur PAT, on peut citer : 300 accès directs des animaux au cours d’eau supprimés, 18,5 km de haies et d’alignement d’arbres plantés, 12 exploitations accompagnées dans leur conversion à l’agriculture biologique, la mise en place de bandes enherbées sur 152 ha, 100 exploitations diagnostiquées et conseillées, une étude technico-économique sur la valorisation de l’herbe.
Au total, plus de 650 exploitations agricoles, toujours sur la base du volontariat, seront concernées par le PAT. Afin d’atteindre ces objectifs, une dizaine de partenaires sont mobilisés dans sa mise en œuvre : les Chambres d’agriculture du Cantal et du Lot, les fédérations des CUMA du Cantal et du Lot, les coopératives agricoles (Fermes de Figeac et Altitude), l’adasea d’Oc, la Mission Haies d’Auvergne, les associations Bio 15 et Bio 46 et bien sûr les agriculteurs du territoire.