Continuité écologique

Introduite en 2000 par la directive cadre sur l’eau, la continuité écologique d’un cours d’eau est définie comme étant la libre circulation des organismes vivants et leur accès aux zones indispensables à leur reproduction, le bon écoulement du transport des sédiments.

Le plan d’action très dogmatique de l’État pour atteindre cet objectif réglementaire s’appuie sur une idée simple : supprimer ou aménager les obstacles qui entravent les cours d’eau .

Qu’en est-il de la situation sur le Célé ?

Notre rivière est classée en  liste 2  (rivière à poissons migrateurs), ce qui implique que 17 ouvrages sont concernés dans le bassin du Célé.

Les propriétaires des ouvrages (État, particuliers, entreprises) sont dans l’obligation de rétablir la continuité écologique « par l’aménagement, la gestion ou l’effacement de son obstacle » avant 2023.

Notre position est claire :

– Moins de dogmatisme, plus de bon sens et d’écoute dans la gestion de ce dossier

– Opposition à la solution d’effacement de certains seuils ou chaussées de moulins ( Sainte-Eulalie, Boussac, Merlançon…). Ces ouvrages font partie de notre patrimoine et l’efficacité de telles destructions est très contestée et peut  même  entraîner des dommages irréversibles sur les rives, les ouvrages (ponts) et l’écosystème du Célé.

Pour mieux comprendre la situation, vous pouvez lire le rapport d’information sur les continuités écologiques aquatiques (Assemblée Nationale) :  Cliquez ici ou/et voir la video de la table ronde sur l’usage et la gestion équilibrée de la ressource en eau, organisée par la Commission du développement durable de l’Assemblée nationale le 23 novembre 2016 : Cliquez ici

Un dossier complet  sur le sujet est en cours de finalisation. Nos interventions continuent.