Réflexion sur la bonne gestion des rivières sans oublier le Célé!

« Les rivières ont été aménagées pour maîtriser les risque d’inondation, améliorer l’utilisation de la force motrice, produire de  d’hydroélectricité ou encore promouvoir les loisirs (pêche, canoës, baignade…).

Elles ont aussi  été polluées par nos déchets de toutes sortes.

Pourtant elles interpellent fortement notre imaginaire et attirent de nombreux citoyens, soucieux de retrouver le contact avec la nature sur les rives des cours d’eau qui ne sont plus des systèmes naturels, au sens strict du terme, mais des systèmes patrimoniaux.

Au cours des siècles, certains usages ont disparu, d’autres sont nés, avec diverses conséquences sur le fonctionnement des hydrosystèmes.

De nos jours, sans délaisser les fonctions économiques des cours d’eau, l’on s’inquiète de son « bon état écologique » et son devenir dans la perspective du changement climatique. Cela doit nous faire réfléchir sur les objectifs de restauration écologique.

Quelle sera leur pertinence dans quelques décennies ? Que cherche-t-on à restaurer ? Quelle nature voulons-nous ?

Il n’y a ni « équilibre », ni retour en arrière possible. La gestion de nos rivières doit donc s’inscrire dans une démarche prospective et adaptative pour tenter de concilier le fonctionnement écologique et les attentes des sociétés. »

Christian Lévêque – Quelles rivières pour demain ? – Edition Quae.