Les espèces adaptées à la ripisylve

Les racines des arbres permettent de filtrer l’eau et ainsi obtenir une meilleure qualité de l’eau. Les végétaux contribuent à absorber l’eau de pluie par la percolation au niveau du sol et par les racines des arbres. La présence d’arbres réduit le volume des eaux de ruissellement, protège les sources d’eau et réduit les dommages causés par les inondations.

La bande de végétation près d’un cours d’eau absorbe une bonne partie des eaux de ruissellement qui peuvent être chargées d’éléments fertilisants. Ces éléments, retenus par le système racinaire des végétaux, diminuent ainsi la sur-fertilisation de la rivière et limitent le développement des algues et autres plantes aquatiques.

L’ombre créée par les arbres sur l’eau réduit le réchauffement de l’eau, particulièrement dans les lits peu profonds et donne, par conséquent, l’une meilleure oxygénation, essentielle à la faune aquatique puisque le taux d’oxygène présent dans l’eau est inversement proportionnel à sa température.

Sur le bassin du Célé les espèces les plus fréquentes sont :

Les saules

Le saule blanc qui peut atteindre 25 mètres de haut,
Le saule cendré, plus fréquent, qui peut atteindre 6 mètres.

L’Aulne glutineux ou vergne

D’une croissance très rapide, sont enracinement peut atteindre 4 mètres de profondeur et lui assure une stabilité excellente.

L’ombrage léger fourni par les saules et les aulnes régulièrement entretenus est propice à l’installation d’espèces comme les frênes. Ces espèces locales, typiques des hauts de berges, sont, elles aussi, adaptées aux variations des niveaux d’eau et possèdent des systèmes racinaires appropriés.

Le frêne

Les racines du frêne se développent d’abord horizontalement puis verticalement contribuant à un très bon ancrage de l’arbre dans la berge. Sur un cours d’eau de moyenne largeur, il offre une zone d’ombrage appréciable.

Le noisetier

Son essence est adaptée aux sols fertiles, peu secs. L’enracinement oblique du noisetier maintient fermement le sol.

Le chêne pédonculé

Il préfère les sols limoneux, plus ou moins humides et assez lourds.

Le tilleul à petites feuilles

Dans les forêts riveraines ou alluviales, le tilleul se développe sur des sols assez profonds, faiblement acides à neutres.

L’érable sycomore

Adapté au haut de la berge et à l’ensoleillement, l’érable sycomore grâce à sa forte croissance peut stabiliser la berge rapidement.

La bourdaine

Cet arbuste buissonnant, au feuillage caduc, pousse lentement en milieu très humide stabilisant le sol.

Le fusain

L’espèce commune prolifère presque partout dans les haies, préférant les sols frais, plutôt calcaires et riches en nitrates.

Le charme

Comme l’Aulne et le Noisetier, le charme appartient à la famille des Bétulacées. Il apprécie les sols neutres, assez riches, argileux et frais mais redoute les humus acides et les sols marécageux.

L’aubépine

L’aubépine est un petit arbre souple mesurant de 6 à 10 m de haut qui favorise l’ombrage de la rivière.